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Delalande, Symphonie que le roi demandait souvent


Je repensais à cette "Fantaisie ou Caprice que le Roy demandoit souvent" pour sa mélancolie sur la vie, surtout le début avec sa mélodie étirée reprise ensuite au basson, dans l'interprétation que je connaissais, de 1967, qui me donnait l'impression de sentir un peu l'esprit du XVIIe siècle. J'aime cette version pour la tristesse digne qu'elle dégage et j'y tiens pour cela. (ci-dessous à 20min37)

Or, il me semble qu'en écoutant celle des "Talents lyriques" de Rousset, en fait je n'avais rien compris du tout de la leçon qu'on pourrait retenir de cette époque, qui n'est pas du tout "psychologique" au sens contemporain du terme et beaucoup plus courageuse. L'approche est globale, comme si la vie avançait très vite et la conscience de sa gravité était permanente, avec l'impossibilité de ralentir, de s'arrêter. Ce qui ouvre d'autres questions, notamment sur la place du doute (et la place accordée à l'inconscient). A creuser.

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